lundi 28 décembre 2009

The XX "XX"


seXy and eXciting...

Depuis le temps que l'on m'en parle de The XX... Mais comme je suis un têtu avec une doublure en orgueil, j'avais décidé de pas écouter plus que ça. Noël aidant, et son esprit me parcourant de part en part jusqu'à faire de moi un être ouvert et décidé à rattraper ses lacunes musicales de 2009...

et effectivement...

Il est difficile de ne pas être admiratif devant un album peu inspiré par ce qui s'écoute de nos jours, et surtout entièrement réalisé par quatre anglais d'une vingtaine d'années, qui ont quelques belles années devant eux, s'ils arrivent à gérer la pression qui a déjà eu raison d'un de leurs membres.


XX est surprenant par son originalité. Ce ne sont pas des sons venus d'ailleurs comme le "Mirrored" de Battles, mais cette musique ne semble pas appartenir à 2009 non plus, sans qu'on sache réellement, d'ailleurs, d'où elle provient...

Quoi qu'il arrive, XX restera un excellent album, surprenant et fabuleusement rafraîchissant.

Je vous laisse les titres "Crystalised" et "VCR" ainsi que le très bon "Shelter" en version Them Jeans Drums que j'adore !!

(edit: je rajoute "Basic Space" suite aux plaintes lascives de Mlle Gouëllo... ;) )


Myspace The XX



The XX "VCR"
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The XX "Crystalised"
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The XX "Shelter" (Them Jeans Drum edit)
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The XX "Basic Space" (Gouëllo edit)
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09's pics

From Boston.com, quelques unes des plus belles photos de cette année 2009...














lundi 21 décembre 2009

Les Chats Persans - Bahman Ghobadi


(Excellent article du site d'information Bakchich Info que je voulais partager)

Le réalisateur Bahman Ghobadi et ses deux acteurs ont dû fuir l’Iran pour avoir réalisé "Les chats persans" un film sur la scène underground, à l’affiche le 23 décembre.

Ils se sont rencontrés en 2007 dans les studios clandestins de Téhéran. Là où les musiques interdites (rock, punk, hard rock, rap , hip hop…) résonnent sur les parpaings cachés de la ville.

Negar, 23 ans et Ashkan, 24 ans ont uni leurs mots et leur musique "rock indie" à la recherche d’une harmonie si difficile à trouver en pays farsi. Leur mélodie atteint les rivages d’Angleterre où un festival les attend à Manchester. Quand Bahman Ghobadi les rencontre, il leur reste 17 jours avant le départ. Problème, ils n’ont ni visas ni salles de répétition. Jouer est une galère quotidienne, un motif d’emprisonnement ou un prétexte aux coups de fouets. Ghobadi les choisit comme personnages principaux de son film… Entretien




Le site Bakchich Info

12mé & Raph "Jean-Pierre"


Pour le microcosme du rap, 12Mé et Raph passeraient presque pour un OVNI débarqué de nul part. Pour la Musique, ils sont un des duos qui bouscule allègrement les codes de la mouvance actuelle.
12Mé et Raph c'est avant tout une amitié qui devient Musique, et dès la première écoute, ça ne trompe pas. L'alchimie entre 12Mé, MC/producteur et Raph, saxophoniste aux influences jazz, est parfaite.

12Mé et Raph c'est aussi un savant mélange entre le Boom-Bap brut des années 90 et un sample bien senti, sorti tout droit d'une galette de chez Blue Note, mais surtout la créativité débordantes de deux artistes qui s'approprient la musique de ces prédécesseurs afin de lui donner un second souffle.


C'est épaulé de nombreux musiciens de talent, tel qu'un pianiste, un bassiste et bien d'autres encore, qu'à vu le jour, en 2006, le premier volet de la trilogie "Headfones". 9 titres de qualité, bien accueillis par la critique et le public, de plus en plus nombreux au fil des concerts.

Sur "Short Stories", le deuxième chapitre de cette trilogie, le groupe rehausse le niveau d'un cran. On ne parle plus de rap ici, mais bien de musique, de chant, de rythme, et même de Bossa Nova parfois. L'album se veut à la fois sincère et "festif", sans tomber dans les clichés d'un rap simple et funky.

Je laisse juge, à qui voudra leur tendre son oreille...


Myspace 12mé & Raph




vendredi 18 décembre 2009

Hocus Pocus feat Akhenaton "Mi-chemin"



Des nouvelles du rafraîchissant groupe de hip-hop Français, Hocus Pocus, qui prépare la sortie de son nouvel album "16 pièces" pour mi-mars 2010.

Un titre vient d'être dévoilé, il s'agit de "Mi-chemin" avec la présence d'Akhenaton en featuring.

Je laisse le titre à votre écoute et vous laisse juge. Personnellement, j'adhère toujours autant... du lourd !


Myspace Hocus Pocus




Hocus Pocus "Mi-Chemin" feat Akhenaton
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jeudi 17 décembre 2009

Yeasayer "Odd Blood"


J'avais déjà écrit un article sur le "Ambling Alp" sorti il y a quelques temps, mais après avoir écouté l'ensemble de "Odd Blood" des Yeasayer, je peux en parler un peu plus...
Plus incisifs que sur leur premier disque, ce qui s’apparentait auparavant à un trip sympa mais un peu barbant est devenu désormais un trip galactique gigantesque et complètement barré. On est pas loin d'un hybride entre Depeche Mode et Animal Collective...


Plus chaleureuses et dansantes que par le passé, leurs nouvelles pistes laissent rêveuses et promettent déjà quelques bouffées de chaleurs mythiques pour contrecarrer le froid de la saison. Le style Yeasayer se confirme, leurs compositions se sont largement fluidifiées, et les passages futiles et surproduits commencent à sérieusement s’enterrer. Quand à leur univers atypique, il n’a pas bougé d’un poil et se veut toujours aussi riche, prêt à exploser,à coups d’éclaboussures synthétiques et d’harmonies vocales obsédantes.


Les illuminations délirantes des claviers et des différents instruments nourrissent leurs désirs créatifs, mais n’altèrent en rien l’évidence des chansons, ni leur essence pop (« I Remember », « Grizelda », « Strange Reunions »), ni leur groove édulcoré (« Ambling Alp », « Rome »), ni même leur intensité profondément rock’n'roll (« Mondegreen »). On se perd avec plaisir dans des chœurs tourbillonnants et des vagues de sons tantôt électroniques, tantôt électriques (« Madder Red ») puis dans une échappée world-music festive, parée pour secouer le sable chaud et enflammer les soirées tropicales (« ONE »).

Deux ans après leur premier effort, les trois types de Brooklyn n’ont pas laissé leur musique se calmer et refroidir. Bien au contraire. Cependant, je pense que ce genre de projet n'est pas forcément accessible à tous et mérite un certain nombre d'écoutes pour assimiler tout le potentiel créatif de ces New-Yorkais.

Je vous laisse avec 3 nouveaux titres de l'album: "Love me girl", "Mondegreen" et "Madder Red" et pour le plaisir la vidéo d'"Ambling Alp"


Yeasayer "Love me girl"

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Yeasayer "Mondegreen"
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Yeasayer "Madder red"
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Yeasayer "Ambling alp"

Yeasayer "Ambling Alp" from Team G on Vimeo.



mercredi 16 décembre 2009

Alex Gopher "My new remixes"


Touche française...

Apparemment sorti depuis quelques temps déjà, je suis tombé sur "My new remixes" d'Alex Gopher et vu que je suis un fan du longue date du bonhomme et bien je le post, voilà...

Voici l'ensemble des tracks sur ce petit lecteur, bonne écoute...


Myspace Alex Gopher



mardi 15 décembre 2009

Sourya "Dawdlewalk" & Oslo Swan "Dreamin"


Mes nuits sont plus belles que vos jours...

Court post pour présenter deux groupes, que j'entends avec parcimonie sur Nova. Peut-être le fait de les entendre très peu, m'aide à les apprécier encore plus... surtout que lorsque je les écoute, la nuit a pris sa place et, à Paris, cela est souvent propice, je trouve, à se laisser aller à une écoute pleine de sensibilité... Parfois sur des sonorités que l'on aurait pas pris le temps d'apprécier à un autre moment de la journée. Je ne disséquerai pas ces deux albums, je vous laisse le doux plaisir de les découvrir comme j'ai pu les découvrir. Ouvrons le bal:



Sourya "Dawdlewalk"

Voici un disque français parsemé de boucles électroniques, de jets dancefloor, de ballades touchantes et de rock mélodieux : une musique corporelle et dansante qui flirte avec des échos aériens, comme un son d’Outre-Manche. Dawdlewalk est fait d’un mélange humain et froid, rêveur et incisif, mélodieux et déstructurant, sensible et dancefloor, pour un univers riche. Pour un premier album, c'est fort...très fort.

Merveilleusement écrit et produit, lettré et inspiré, Dawdlewalk est une incontestable réussite. De la première à la dernière seconde. Conclusion rare. Pour un album d’une rare beauté...



Myspace Sourya



Sourya "Numero 1"
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Sourya "Anatomy domine"
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Oslo Swan "Dreamin"

Le duo semble avoir signé un pacte de non agression avec ses auditeurs. Il déroule une pop enjouée à l'anglaise avec une certaine douceur mais avec du peps. Des choeurs en mille feuilles de « everlasting », à la mélancolie des voix de gorges et autres chuchotements de « dreamin » en passant par les « na na na » old fashion de l'entraînant « doesn't matter what you say », on a un résumé en trois titres du style d'Oslo Swan, ces cousin français de Belle And Sebastian et de Divine Comedy.

C'est surement dans les vieux pots que l'on fait les meilleures confitures. Leurs sucreries viennent des sixties ou des seventies, des écoles formidables pour ces excellents élèves prêts à dépasser leurs maîtres. Le titre "Dreamin" est pour moi une pure merveille. Que dis-je? Un bijou...


Myspace Oslo Swan



Oslo Swan "Dreamin"



en Bonus, une vidéo du duo d'Oslo Swan reprenant le "Boys don't cry" de The Cure:

Asteroid Galaxy Tour "Fruit"


Fruit des sixties...

Ne surtout pas se fier à l'hideuse pochette SF du disque, comble du mauvais goût : ce duo venu du froid (Danemark) mérite le détour. On plonge avec délice dans leur Fruit, disque de pop haut en couleurs, à la fois funky, psychédélique, groovy et sucré. Deux singles énormes et sautillants ("Around The Bend", bande son d'une pub pour iPod et "Lady Jesus" qui tourne sur Nova), des rengaines accrocheuses sans être novatrices ("The Sun Ain't Shining No More", "Push The Envelope", "Satellite", "The Golden Age") : The Asteroids Galaxy Tour sont parfaitement dans l'air du temps et le succès les guette à coup sûr.


Outre le monde sonore foisonnant construit autour de leurs chansons, la principale qualité du duo, c'est le chant étonnant de la chanteuse, Mette Lindberg. Il évoque à la fois les intonations haut perchées de Olivia Bouyssou Merilahti, chanteuse franco-finlandaise de The Dø (c'est même flagrant sur l'insipide "Hero") et les feulements sensuels de Nina Person (chanteuse de The Cardigans et de A Camp, son projet solo). On songe aussi parfois à Shirley Manson (Garbage) pour son côté animal. C'est que la voix de Mette Lindberg dégage quelque chose de suave et sensuel : on l'imagine aisément dans la peau d'une redoutable tentatrice. On regrettera juste ses penchants pour la minauderie.


Le temps de sept chansons, The Asteroids Galaxy Tour (vraiment étrange ce nom de groupe) nous ont montré qu'ils avaient plus d'un tour pop dans leur manche. Ils pondent avec Fruit un premier album encourageant aux refrains accrocheurs quoique trop répétitifs. Reste à savoir si les danois sauront élever le niveau par la suite et produire des chansons aux structures plus étoffées et aux mélodies plus recherchées.


Ce serait préférable, car le charme d'un premier album fait qu'on l'écoute souvent avec plus d'indulgence. Mais si leurs compositions sont certes encore un peu trop légères pour les prendre complètement au sérieux, c'est frais, agréable à écouter et prometteur. On ne peut pas en dire autant de nombre de groupes, donc c'est toujours bon à prendre.

Je laisse deux titres "Lady Jesus" que j'aime beaucoup et pour le plaisir "Around the bend"
dont vous pouvez voir la vidéo kitchoune ici.

Je laisse également la vidéo de "The sun ain't shining no more".


Myspace Asteroid Galaxy Tour




Asteroid Galaxy Tour "Lady Jesus"
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Asteroid Galaxy Tour "Around the bend"
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Asteroid Galaxy Tour "The sun ain't shining no more"

The Sun Ain't Shining No More - The Asteroids Galaxy Tour from S C R A P T U R E (tm) on Vimeo.

lundi 14 décembre 2009

Peace & tranquility to Earth...


Pas de commentaires, juste les photos de l'album 2009 de National Geographic...

...toujours aussi sublimes et stupéfiants...



Site Officiel National Geographic












dimanche 13 décembre 2009

BK-One "Tema do canibal"


Les voyages forment l'imaginaire, et favorisent parfois l'inspiration. Les exemples sont légions : les Beatles en Inde en 1968, Gainsbourg en Jamaïque, ou dans une autre mesure les Rolling Stones en France à Villefranche-sur-Mer en 1972 où ils enregistrent le classique Exile On Main Street…On pourrait continuer longtemps comme ça, mais ce qui est certain, c'est que l'éloignement du pays natal amène quelque fois à la réalisation de soi, et à une forme de quête plus ou moins consciente. Nombreux sont les musiciens qui ont fait cette expérience à l'étranger pour en revenir avec quelque chose de nouveau qui donnera une impulsion à la prochaine création.

Pour BKOne (illustre DJ de Brother Ali entre autres) c'est en Amérique latine que l'inspiration s'est faite sentir, notamment lors de son séjour prolongé au Brésil. La culture latino américaine dont la musique principalement, a eu un impact extrêmement fort sur le DJ/Producteur d'où le titre Rádio do Canibal de son premier opus, en référence au « Cannibal Manifesto » du poète José Oswald de Andrade Souza, père du modernisme brésilien à la fin des années 1920. C'est proche de l'état d'esprit du duo Mario et Oswald de Andrade, que BK One et Benzilla se sont attelés à la production de cet opus à la pochette psychédélique typiquement brésilienne.


Si Rádio do Canibal bénéficie d'une approche originale, sa richesse réside aussi sur une palette d'invités de renom tels que Brother Ali, KRS One, Phonte, Black Thought, Raekwon, Murs, Scarface etc. Peu d'albums peuvent s'enorgueillir d'un tel luxe ! Comme on peut s'en douter, l'opus est garni de samples de bossa nova, de fado ou de funk brésilien, qui lui confèrent une dimension toute particulière. Ainsi, de nombreux titres illustrent parfaitement cette approche comme « Mega », « Face It », ou encore le carnavalesque « Tema Do Canibal ».

La décontraction latino amène un son très laid back proche de la West Coast où s'y déploie un hédonisme affirmé (« Here I Am », « Face It », « Blue Balls »). Les deux producteurs jouent aussi sur les lignes de basse notamment sur un « Philly Boy » scandé à merveille par Black Thought et qui dans sa deuxième partie fait état d'une suave envolée instrumentale au dessus de la statue du Christ Rédempteur perché sur le Corcovado. En outre, l'album semble être contaminé par la fièvre funky do Brasil. En témoignent des titres comme «Gititit » et « Eighteen To Twenty-one ».

En revanche, d'autres morceaux affichent une autre couleur certes un peu moins chaude mais ô combien appréciable, d'autant plus que certains rappeurs viennent contribuer à la réussite comme Raekwon sur « The True », P.O.S sur « A Day's Work » ainsi que Brother Ali et Scarface sur « American Nightmare ».

Dans l'ensemble, Rádio do Canibal s'avère être une réussite qui sort de l'ordinaire sans non plus atteindre des sommets d'originalité. La cohérence est de rigueur, la thématique respectée, même si on aurait aimé que les producteurs jouent encore plus à fond la carte brésilienne. Après avoir entendu le "Tema do Canibal", je m'attendais quand même à des sonorités plus latines...

à écouter tout de même, ça reste du bon...


Myspace Bk-One



BK-One feat Hypnotic Brass Ensemble "Tema do canibal"
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BK-One feat Murs "Eighteen to twenty one"

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vendredi 11 décembre 2009

Do Brasil...

Hors musique (pour une fois...), pour poster une vidéo que j'ai trouvé sublime en terme de qualité de photo, de lumière, de montage.

Il s'agit de football...

...de football, avec les émotions qu'on aime.

Pour la petite histoire elle a été tourné lors de la dernière journée du championnat du Brésil. Tout les fans rouge et noir attendent de voir Flamengo gagner le titre après 7 ans de disette.

Flamengo, l'équipe qui comptent le plus grand nombre de supporters au Brésil, va l'emporter 2 à 1 pour leur dernier match, contre le Grêmio.

Moments de tension, joie, exaltation, chants... toutes ces émotions capturées dans le plus beau stade du monde: le Maracana, donne une vidéo d'une esthétique sublime.

Obrigado !!

Flamengo Hexacampeão Brasileiro from Gustavo Pellizzon on Vimeo.

mercredi 9 décembre 2009

頭のおかしい


Meï Teï Shô « Ce terme japonais décrit l'état de transe suite à une surconsommation de riz. C'est aussi ce qu'on a voulu faire avec notre musique : évolutive et répétitive. »« La musique doit vous rendre fou, sinon elle n'est rien. »

Meï Teï Sho est tout aussi bien une musique à écouter, qu'une musique à danser. Tout d'abord, cette musique est le fruit d'une multitude de cultures, transmise par les langages utilisés, les textes, le style, l'énergie, et enfin, les musiciens eux-mêmes. Sur la répétition d'un motif de base, thèmes et improvisations, instrumentales, comme vocales, s'ajoutent, afin de rendre à leur musique ce style si énergique, qui entraîne et qui aliène.


Meï Teï Shô définit son identité dès 1996, affine une personnalité hors normes. Initié autour du binôme Samba - Kulenovic, l'aventure se lance sous la forme d’un collectif pensé comme une force. C’est un concentré accumulant l'énergie de ses membres afin de mieux la faire rejaillir sur le public. La formule cristallise en tournée, au gré des scènes. Sur les routes de France (Transmusicales de Rennes, les Eurockéennes de Belfort, Printemps de Bourges), d'Europe (le fameux "Lyon Calling Tour " en compagnie du Peuple de l’Herbe et High Tone ayant retourné Varsovie, Londres, Bruxelles comme l’inoubliable Sarajevo) et même du monde : l’Egypte, le Brésil et le le Canada se sont montrés conquis. On ne compte plus les concerts où le public se laisse emporter par une énergie menant à l' ivresse générale. C’est le principe du Meï Teï Shô.


Dès la première écoute, Meï Teï Shô frappe et de nouveaux horizons s’ouvrent. Le son du groupe reste bel et bien personnel, inclassable. Définitivement différent. Allonymous en est le nouveau porte parole.
Sa voix suave, ancrée dans les graves, profonde et presque mystique enveloppe un son toujours porté vers le groove, sans aucun doute. Un groove plus soyeux, aujourd’hui. Pour l’instant, car la musique de Meï Teï Shô évolue sans cesse…. Elle se situe au delà des normes et des modes ; des formes et des systèmes. Elle n' est ni jazz, ni afrobeat, ni digidub, ni world... mais tout cela en même temps, dans un même mouvement.

Je ne connaissais pas du tout ce collectif, et il se dévoile à moi en 2009 à travers ce "Take a ride" mais je m'empresse de découvrir les autres albums (Maxi, Xam Sa Bop, Lô Bâ...)


Site Officiel Mei Tei Sho

(avec 2 titres à télécharger)


Myspace Mei Tei Sho



Et en cadeau, le player avec 13 titres à écouter du nouvel album (une préférence pour "Take a ride" et "Other Spheres")




Tracklist :

1. Take A Ride
2. Earth, Wind, Amplifier
3. Neo Tokyo
4. Others Spheres
5. Mosquito
6. Fibeli
7. House Of Sunshine
8. Giant Horses
9. Oya
10. Hatchepsout
11. Paler Than Grass
12. Hurry Kane
13. Read About You

La boucle est bouclée...



La fin (le début?) de l'histoire, le 1er titre live de Blakroc avec le single "Ain't nothing like you" feat Mos Def & Jim Jones...

Rien à dire, tout est bon dans le Blakroc, beau projet, album complet, moi ça me régale..car rare.


Site Officiel Blakroc



Blakroc "Ain't nothing like you" feat Mos Def & Jim Jones